La recette proposée par Gros Cœur est franchement casse-gueule sur papier : des textes en français, des morceaux fleuves, de la pop psyché qui s'autorise des incursions régulières du côté du rock garage, des grosses montées en puissance et une volonté d'en découdre que le groupe parvient à communiquer sur scène comme sur disque. Pour ceux qui n'auraient pas encore compris, c'est comme si Flavien Berger avait pris du LSD avec les gars de King Gizzard dans un désert californien et que tout ce beau monde avait passé la nuit au Rancho de la Luna. Et ça marche. Deux ans après le bien-nommé Gros Disque, la formation liégeoise remet le couvert avec un nouveau titre conforme aux attentes (mortel, donc), et qui ressemble fort au premier extrait d'un album dont on connaîtra prochainement les détails - on sait juste qu'il sortira chez JauneOrange en Belgique et sur Le Cèpe Records en France.