Qui sont les plus gros portefeuilles du rap américain?

par Jeff, le 20 avril 2012

La réponse à cette question à un beau paquet de millions de dollars nous vient du magazine Forbes, dont le calcul des richesses des grands de ce monde est l'une des activités favorites. Et donc, en 2012, ce top 5 n'a pas évolué. On prend les mêmes, dans le même ordre, et on recommence. Voici donc les heureux élus: Diddy, Jay-Z, Dr. Dre, Bryan “Birdman” Williams et 50 Cent. Rien de vraiment étonnant donc, quoiqu'on se demande ce que peut bien foutre un mec comme Kanye West.

Aucuns de ces emcess/hommes d'affaire ne sont des milliardaires, mais Diddy est celui qui s'en rapproche le plus avec une fortune estimée à 550 millions de dollars. Pas mal pour un mec qui fait quand même de la daube depuis un paquet d'années maintenant. Pas trop loin derrière Sean Combs, on retrouve un autre Sean, Carter cette fois. Jay-Z, qui pèse quand même 460 millions de dollars à lui tout seul. Alors on imagine même pas le solde du compte commun avec Beyoncé. En troisième position, on retrouve ce mou du gland bodybuildé qu'est Dr. Dre. Quand même 270 millions de dollars à son actif. Comme quoi, ça rapporte gros de ressusciter ses vieux potes en hologramme et de vendre ses parts dans la marque Beats, fabriquant de casques immondes et surévalués pour kékés et joueurs de foot qui n'y connaissent pas grand chose à la musique. Avec respectivement 125 et 110 millions de dollars, Birdman (fondateur du label Cash Money de Drake ou Nicki Minaj) et 50 Cent clôturent ce classement et semblent bien pauvres par rapport aux détenteurs des trois premières marches du podium.

C'est sûr qu'avec des montants pareils, du genre à foutre le tournis à n'importe quel être humain normalement constitué, on se dit que le rap mainstream américain est bien la machine à dollars que l'on critique de toutes parts. Pas vraiment une bonne nouvelle donc. Et puis surtout, ce petit papier nous fait penser que le rôle que l'on pensait plutôt caricatural et endossé par Diddy dans l'hilarant Get Him to the Greek n'est finalement pas si éloigne de la réalité que cela...