Le Sarcus Festival est VRAIMENT écolo, et surtout VRAIMENT bien
La saison des festivals bat son plein, mettant au premier plan des organisations qui doivent ménager la chèvre et le chou en mettant en avant des engagements écologiques et sociétaux toujours plus forts, tout cela sans oublier de faire vivre un esprit festif. Que ce soit dans une pure logique de greenwashing ou par militantisme chevillé au corps, tous les festivals se voient dans l'obligation de prendre le train en route, et c'est tant mieux - on en parlait d'ailleurs dans notre dernier numéro de Game Changer avec un monsieur qui connaît bien le sujet.
A des années-lumière du greenwashing susmentionné, on aimerait évoquer le formidable travail effectué par le Sarcus Festival pour organiser un événement que l'on qualifiera, faute de mieux, de « responsable ». Entre volonté claire d'éviter un coût carbone digne de Bernard Arnault (engagement 0% avion pour les artistes bookés), nourriture locale (rayon de 150 km) et végé, déconnexion des festivaliers avec obligation de larguer son téléphone à l'entrée (bye bye les 1.000 stories devant les concerts), « seulement » 3.000 festivaliers pour un esprit convivial, on peut dire que la barre est placée haute. Côté programmation, les musiques électroniques sont à l'honneur avec une affiche alléchante où l'on croise A Strange Wedding, Bambounou, Christian Coiffure, Lena Willikens, Voiski, Gigsta, ou les Fils de Jacob.
Cerise sur le compost, le festival se déroule dans un écrin de verdure et d'histoire au Château-monastère de la Corroirie, en Indre-et-Loire. Vous l'aurez toutes et tous compris, on tient là une pépite dans l’écosystème des festivals français. Avec tout ça, on allait presque oublier de vous dire que cette petite sauterie aura lieu du 9 au 12 septembre prochain. On vous enjoint de prendre vos places ici, et d'écouter ce qui vous attend en-dessous.