Les 10 Days Off et Dour mettent le paquet sur les musiques électroniques
On a toujours aimé les 10 Days Off. Parce que le raout juilletiste a toujours réussi à se maintenir dans un paysage festivalier de plus en plus concurrentiel – et notamment ces dernières années avec la concurrence presque déloyale que livre un événement comme Tomorrowland, qui booke tout ce qui bouge, alors qu’on sait très bien que 90 % du public vient pour David Guetta, Afrojack ou Steve Aoki. Parce que malgré les ans la programmation a toujours été solide. Parce que l’événement se tient pendant dix longues nuits dans une salle magnifique, le Vooruit gantois. Parce que sa closing party est à chaque fois dantesque.
Et ce n’est pas avec les premiers noms annoncés pour cette édition 2013 qu’on va commencer à tirer la gueule. Organisé cette année du 18 au 29 juillet, le festival electro flamand accueillera notamment Tood Terje et Lindström (pour un live qu’on a sacrément impatience de découvrir), Jon Hopkins, Space Dimension Controller, Lone, Gui Boratto ou Egyptian Hip Hop. Et ce n’est qu’un début. Mais pour avoir eu vent d’autres noms bientôt annoncés, on peut vous dire que le meilleur reste à venir. Billets et information sur http://www.10daysoff.be/.
De son côté, le Dour Festival a annoncé vendredi dernier une belle chiée de noms dans sa catégorie « musiques électroniques », et on s’en voudrait de ne pas les répercuter, même avec trois jours de retard. On épingle ainsi les venues du crew Monkeytown pour une soirée qui s’annonce mémorable (Modeselektor évidemment, mais aussi Phon.o, Shed, Bambounou et Otto Von Schirach) ainsi que celles de gens que l’on aime énormément à l’image de Dave Clarke, Len Faki, Carl Craig, Loefah (pour un ‘retrospective dubstep set’), Roni Size, Rustie, Ben UFO, ou encore Pinch – qui nous avait foutu une claque monumentale l’année dernière. On vous renvoie vers www.dourfestival.be pour visionner le reste d’une affiche qui, comme l’année dernière, a pas mal de gueule si tu aimes le hip hop et les musiques électroniques. Pour le rock, on reste un peu sur notre faim, sans que cela entame le moins du monde notre motivation à se rendre dans le Hainaut en juillet.