On a regardé le documentaire sur Steve Aoki (et en fait c'était pas mal du tout)

par Simon, le 1 septembre 2016

On s’est occupé comme on a pu durant ces quelques semaines de vacances. Et, si on avait promis à nos femmes de se tenir le plus loin possible de tout contenu à caractère musical, on a trouvé l’objet de cette news en pérégrinant sur notre compte Netflix. On est donc tombé sur ce I’ll Sleep When I’m Dead, documentaire au titre évocateur et biographie clipée de ce bougre de Steve Aoki. On voulait de la coke, de la musique électronique indigente,  des entartages d'ados boutonneux, des putes et des jets privés ; I’ll Sleep When I’m Dead nous a (presque) tout donné.

Car si on est en général assez virulent avec cette scène qu’on n’a jamais vraiment porté dans notre cœur, on doit à la vérité admettre que ce documentaire a le mérite de présenter un personnage complexe, performer de tous les instants, petit chanteur de punk-hardcore devenu le Grand Mogul de l’entertainment électronique.

Une virée d’un peu plus d’une heure qui nous parle des débuts incendiaires de Dim Mak (quand le label défendait les intérêts de Bloc Party ou The Kills aux States), d’un père businessman à la fois omniprésent et absent (il a fondé l'immense chaîne Benihana), du talentueux DJ AM, de rêves de Madison Square Garden, d’une hygiène de vie irréprochable (minimum syndical pour encaisser le choc quotidien de cette vie), le tout raconté par le principal intéressé, sa famille et ses amis (de Diplo en passant par Tiësto ou Travis Barker ). Bref, une belle surprise qu’on vous recommande gentiment.