Bill Murray, le Wu et ce couillon de Martin Shkrelli, hommes de la semaine

par Ruben, le 11 décembre 2015

Deux millions de dollars, c’est ce que Martin Shkrelli a déboursé pour acquérir l’unique copie du mystérieux album du Wu-Tang Clan, Once Upon A Time In Shaolin, publié à un seul exemplaire.

CEO de la firme pharmaceutique Turring, Shkrelli est un personnage pour le moins controversé. En effet, lorsque sa société a obtenu le brevet pour le Daraprim – un médicament utilisé pour traiter les séropositifs – elle n’a pas hésité à gonfler le prix de vente du médicament de... 5455%: la tablette est passée de 13,5$ à 750$.

Le PDG / FDP a visiblement profité d’avoir le portefeuille bien rempli pour se faire plaisir et arracher l’unique copie de Once Upon A Time In Shaolin. Enfin, se faire plaisir... Soyons honnêtes: foutre autant de thunes en 2015 dans un album de cette bande de foireux, ce n'est pas vraiment un investissement en bon père de famille.

Mais l’histoire devient vraiment intéressante - et rocambolesque - quand on prend connaissance d’une des clauses du contrat : le revendeur peut « planifier le vol de Once Upon A Time In Shaolin durant les 88 ans de droits exclusifs accordés à l’acheteur. Si le vol est un succès, les droits de propriétés sont alors automatiquement transférés au revendeur. […] Le vol cité précédemment ne peut être entrepris que par un des membres actifs du Wu-Tang Clan et/ou l’acteur Bill Murray, sans aucun risque de poursuites judiciaires ». Il faudra donc patienter et calmement attendre 2103 pour pouvoir écouter Once Upon A Time In Shaolin, à moins que le RZA et ses complices en décident autrement.

Honnêtement, on doute quand même de la véracité de l'information, surtout qu'en bon requin, Shkreli a probablement dû y regarder à deux fois avant de signer un quelconque papier. Mais grand seigneur, le PDG a accepté sur Twitter de se conformer à cette clause pour le moins particulière : « I would honor the proposed Bill Murray & WTC amendment to the album purchase agreement. Just know, I am not the one to steal on. » Si ça pouvait au moins donner des idées de films/émissions de télévision à Bill Murray, on est partants.