Dossier

Il faut sauver le soldat Weezer

par Eric, le 15 mai 2024

Quand il s’agit de parler de Weezer en 2024 ou depuis 2001, l’éternelle rengaine de tout adolescent en 1994 devenu adulte est de snober – au mieux - toute la discographie de la bande à Rivers Cuomo parue depuis. C’est certain que Matt Sharp nous manque (mais peut-être pas autant que Mikey Welsh) et oui, l’album bleu et Pinkerton resteront à jamais deux joyaux de la scène alternative américaine des 90’s que l’on chérira à jamais.

Et pourtant depuis trente ans, Weezer parvient toujours à maintenir une certaine flamme pour qui prend la peine de suivre leur carrière généreuse portée par le songwriting à l’image de Rivers Cuomo : efficace, honnête et sensible. Ce qui n’empêche pas les hauts les bas, précisément le pourquoi on aime la musique et donc Weezer.

On est bien conscient que cette petite sélection post-Pinkerton pour laquelle on a été piocher dans le Green Album paru en 2001 jusqu'au au tout récent EP  SZNZ : Winter en passant par le White Album ou Everything Will Be Allright In The End, risque de donner du grain à moudre à ses fidèles haters mais la vie est trop courte, on prend le risque.