L'Electrochoc de Laurent Garnier adapté au cinéma

par Jeff, le 28 avril 2015

Si tu aimes un tant soit peu la musique électronique, il est fort probable que tu aies déjà lu Electrochoc, le livre écrit par Laurent Garnier et le journaliste David Brun-Lambert. Sorti en 2003 (et complété par la suite, notamment en 2013), le livre nous raconte la riche carrière de Laurent Garnier et nous permet de bien appréhender quelques uns des grands courants de la riche histoire de la musique électronique. Une lecture d’autant plus passionnante que les faits nous sont contés par un type connu pour un enthousiasme qui ferait passer les Teletubbies pour une bande de maniaco-dépressifs. 

Alors que le livre va enfin s’offrir une traduction anglaise, on apprend également que le tournage de son adaptation cinématographique débutera à la fin de l’année 2015. Une information révélée par le site Resident Advisor et qu’on peut considérer comme fiable puisque relayée par Laurent Garnier en personne sur Facebook. En même temps, on passe peut-être pour de vrais branquignoles vu que d'autres étaient déjà sur la balle depuis plusieurs semaines.

Tout récemment, le producteur français donnait plus de détails au sujet du projet dans une interview pour Trax : « C’est moi qui vais le réaliser ! Depuis sept ans que je suis sur ce projet de film, la productrice Stéphanie Carreras a vu mon degré d’implication. Elle m’a poussé à écrire le scénario moi-même et m’a présenté Raphaëlle Desplechin, la sœur d’Arnaud, avec qui j’ai travaillé. Petit à petit, j’ai été mis en confiance. […] En ce moment, je lis et j’apprends beaucoup. Sur la manière de tourner, sur le montage. Je suis à fond dans mon film. » Plus concrètement, « ce ne sera pas un documentaire sur la techno. C’est une fiction mais pas l’histoire de Laurent Garnier. Electrochoc, ce sera un bout de la trajectoire d’un jeune homme qui va devenir DJ. » Un jeune homme qui sera joué par Félix Moati.  

Bref, on tient un projet potentiellement intéressant, même si l’histoire récente nous a montré qu’il ne suffisait pas d’avoir de bonnes idées ou des personnages qui fascinent pour accoucher d’un chef d’œuvre