Le monstre sacré du punk Richard Hell rend hommage à un Voidoid sur son nouvel album

par Pierre, le 27 octobre 2016

Qui n'a pas rincé Blank Generation ne peut décemment pas parler de punk rock en connaissance de cause. Cet album, publié durant la turbulente année 1977 par Richard Hell And The Voidoids, est en effet aujourd'hui considéré comme l'une des pierres angulaires du mouvement outre-Atlantique, capturant brillamment l'essence même de la scène new-yorkaise de l'époque. C'est donc peu dire que Richard Hell est un grand monsieur, lui qui fut également membre de Television, des Neon Boys puis des Heartbreakers avant cela. Poète plus que musicien, l'homme et sa voix vengeresse se sont néanmoins fait discrets depuis, lâchant ça et là quelques albums dont le dernier date d'une dizaine d'années.

Alors si Richard Hell revient aujourd'hui, c'est pour rendre hommage à Robert Quine, brillant guitariste au sein des Voidoids puis collaborateur durant l'ensemble de la carrière solo du chanteur. En guise d'adieux à son ami qui mit fin à son existence en 2004, Richard Hell publie donc un nouvel album enregistré sur une seule face et sobrement intitulé Robert Quine. Celui-si se trouve agrémenté d'un bon gros livret d'une soixantaine de pages, le tout étant disponible ici en quantité limitée à 250 exemplaires. Parfait donc pour satisfaire les fans de la première heure, membres de cette génération perdue et témoins de l'apogée du mouvement punk chez nos amis américains. Quant à nous, ça nous donne au moins l'occasion de parler succinctement du trop méconnu Richard Hell et peut-être de vous faire découvrir un album à n'ignorer sous aucun prétexte.