Dossier

Hang(over) the DJ #1 : FJAAK

par la rédaction, le 13 janvier 2017

L’impression de s’être fait fracturer le crâne, le système digestif qui nous envoie littéralement chier, l’impossibilité de s’éloigner de plus de quatre mètres d’un lit, l’envie de CREVER, tout simplement. La gueule de bois quoi. Une galère totale à laquelle on est tous confrontés à intervalles plus ou moins réguliers. Hang(over) the dj, c’est l’occasion d’écouter les artistes nous parler de leur rapport à l’alcool ou à toute autre substance entraînant des lendemains qui déchantent, au travers d’une petite interview d’abord, et d’un mix façon « detox » ensuite. Une série inaugurée par FJAAK, talentueux trio berlinois signé sur le label de Modeselektor. Un trio à classer dans le bac techno et qui, au cas où vous ne le sauriez pas, sortira enfin son premier album ce vendredi sur Monkeytown Records, et sur lequel on trouvera notamment les singles "Wolves" et "Pray For Berlin".

Télécharger le mix

Tracklist

  1. FJAAK - Air 414 Intro  (unreleased)
  2. Hexagone - Sea Birds (FJAAK edit)
  3. Stephen Brown -  The Self (FJAAK edit)
  4. FJAAK - Air 313 Cut (unreleased)
  5. DJ Skull - The Graveyard Orchestra (FJAAK edit)
  6. FJAAK - Snow
  7. Djax Up Selection - Selection One (FJAAK edit)
  8. WK7 - More Music
  9. Stephen brown - Endless (FJAAK edit)
  10. FJAAK feat. Rødhåd - Offline
  11. Stephen Brown - MG
  12. SW. - Reminder (Burriddim Mix By DJ Sotofett)
  13. Stephen Brown -  Horizontal You (FJAAK edit)
  14. Tom & Jerry - Airfreshner (FJAAK edit)
  15. FJAAK - Tomorrow
  16. J.Manuel - Untitled (unreleased)
  17. FJAAK - Dusty 20 Jam #2 (unreleased)
  18. J. Manuel - S 271 B (unreleased)

Dans votre univers, est-ce que drogues et alcool jouent un rôle important ?

Bien sûr que non. Dans un club, les gens sont sobres, on n’y vend pas d’alcool. Non mais plus sérieusement : évidemment que les gens se droguent et bien sûr que ça joue un rôle dans la manière qu’a la scène d’exister. Mais n’oublions pas non plus que si tous ces gens sont là, c’est d’abord pour écouter de la bonne musique, jouée fort. Et pour être entourés de gens qui partagent avec eux un même centre d’intérêt. La vraie drogue pour ces gens, c’est le contraste qui existe entre un club et leur quotidien.

Quelle est ta drogue de choix ?

Les disques. Le matos. Ableton. La bière. La weed. Nintendo. La réglisse. La bonne bouffe. Le gâteau de taro. Et le café.

Et quelle est ta relation avec ces fameuses substances ?

Généralement on mélange tout. Et on essaie de tout prendre en même temps. Et donc on se sent bien. On se sent bien quand on consomme. C’est pour ça qu’on a toujours besoin d’une autre bière quand on en termine une. 

Est-ce que cela influe sur votre manière d’être ? 

On adore danser, on adore faire la fête. Évidemment que ça influe sur nous. Mais ça n’aura jamais l’effet d’entendre un gros titre sur un dancefloor.

À quoi ressemblent vos gueules de bois ?

Dans la mesure du possible, on a besoin de dormir longtemps et de rester au lit. Ou alors être dans un studio, à jouer à des jeux vidéos, écouter de la musique et commander à bouffer. Si c’est pas possible, ça veut dire qu’on est bloqués à l’aéroport, avec un mal de crâne et une faim de loup.

Quelles sont les causes habituelles de vos gueules de bois?

Pas assez de sommeil et de nourriture. Beaucoup de danse, de boisson et de fumette. 

Des conseils pour soulager la douleur?

Fumer de la weed, jouer à des jeux vidéos et ne pas sortir.

Quel est le plat capable de vous sauver la vie ?

Un bon Döner/Kebab berlinois !